ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR HIROSHI AZUMA,
AMBASSADEUR DU JAPON EN MAURITANIE,
L’OCCASION DE LA VISITE AU CENTRE DE LUTTE ANTIACRIDIENNE



Nouakchott, le 25 juillet 2011


  C’est avec un énorme plaisir de me trouver parmi vous au Centre National de Lutte Antiacridienne. Cette année, le Docteur Koutaro Maeno est arrivé à Nouakchott, pour deux ans, en tant que chercheur, dans ce Centre et je suis très heureux de sa présence.


  L’arrivée du Docteur a coïncidée avec l’ouverture de l’Ambassade du Japon en Mauritanie en décembre 2009 et mon arrivée en tant que premier Ambassadeur du Japon en Mauritanie en février 2010, ceci démontre la volonté du gouvernement japonais d’intensifier les relations entre nos deux pays.


   Auparavant, le Japon et la Mauritanie avaient de très bonnes relations notamment dans le domaine des pêches : la symbolique de l’importation du poulpe.


  Récemment, et suites aux nombreuses ressources naturelles dont regorge la Mauritanie, telles que le minerai de fer, l’or, le pétrole, plusieurs sociétés japonaises sont très intéressées par l’investissement dans ces domaines.


  Je tiens, à vous signaler, que le gouvernement du Japon accorde, également, une importance capitale à la coopération dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau et de la sécurité alimentaire pour l’amélioration de vie des populations mauritaniennes.


  La lutte antiacridienne est une priorité pour la protection de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Elle répond aussi à la protection de l’environnement.


  Jusqu’à présent la lutte antiacridienne a été une action à chaque fois préventive. Mais, avec l’option pour la recherche et les études approfondies sur l’évolution du criquet en général, aboutirait à sa transformation en aliment composé pour animaux, en engrais…


  Aussi, il faudrait savoir que le criquet, sain, peut servir comme aliment pour l’homme.


  Car, il faut maintenir un équilibre des populations de criquets, non menaçantes pour la sécurité alimentaire et procéder à la création d’industries de transformations de cette matière première, riche en protéines, qu’est le criquet.


  Le gouvernement du Japon avait accordé une aide en 1993 et 2005 au Centre de lutte antiacridienne de Mauritanie. A compter de ce moment, je vous informe que j’aimerais examiner avec le Centre de lutte antiacridienne la forme de coopération qu’il y a lieu d’adopter à l’avenir.


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